La mécanique : un savoir-faire stéphanois
Le territoire stéphanois est réputé dès le 16e siècle pour les travaux de petite forge que sont les armes et la « clincaille », cette dernière regroupant des articles aussi variés que des couteaux, des moulins à épices, des fers à repasser ou des serrures. La maîtrise du fer, puis de l’acier, n’est pas le seul élément qui relie ces productions. Toutes deux mettent en œuvre des éléments mécaniques. Clés, leviers, ressorts, engrenages sont à la fois utilisés en quincaillerie et en armurerie.
Au fil du temps, la maîtrise et l’amélioration des savoir-faire, la mise en œuvre de nouveaux matériaux et l’adéquation de l’outil de production à la demande d’une société en mutation ont fait évoluer la production. A échelle individuelle (vélo, machine à coudre) ou à échelle industrielle (turbine hydraulique, métiers à tisser), la mécanique reste au cœur des objets que nous utilisons au quotidien.
Si la mécanique est la science de la construction et du fonctionnement des machines, elle désigne aussi un assemblage destiné à produire et transmettre un mouvement. Elle est donc à la fois une science et un objet, un concept et une réalité. Corolaire de l’industrialisation, la mécanique est de toutes les productions stéphanoises et poursuit sa mutation aujourd’hui grâce à un réseau dense de PME et de centres de formation.