Accèder directement au contenu
Accèder directement au contenu
    Rechercher dans la collectionPanier
    © Pôle muséal de Saint-Etienne

      Le ruban, cet accessoire du quotidien

      Élément d'apparat dans la tenue des hommes et des femmes au 17e siècle, le ruban est assimilé au 18e siècle aux « modes », ces frivolités qui se vendent dans les boudoirs des grandes maisons, sur les marchés ou en porte-à-porte par des marchands ambulants. Il devient alors l'attribut de la féminité et d'une forme d'intimité. Grâce au métier jacquard qui permet de l'adapter aux demandes variées et incessantes de la mode à partir de 1840, le ruban prend son essor et orne les robes, les chapeaux, les chaussures des élégantes. Cet intérêt disparaît peu à peu dans la simplification de la mode à partir des années 1930 avant de renaître en haute couture à la fin des années 1990.
      Le ruban n'est donc pas un objet en soi mais un accessoire. Accessoire de mode certes, mais aussi des corps qu'il orne, qu'il soutient, qu'il contraint, qu'il protège et qu'il soigne. Bijou, soutien-gorge, hausse de slip, corset, bande de contention, pansement, ceinture de sécurité, baudrier d'escalade, orthèse et même prothèse : le ruban suit tous nos mouvements.
      Discret, il effleure le cou avec les étiquettes tissées ; moiré il porte les couleurs sur les bustes des médaillés. Dans les intérieurs, il se faufile dans les sangles des fauteuils ou étale ses nuances soyeuses accroché au mur en tableau.
      Caché ou affiché, le ruban est de tous les instants du quotidien.

      ©2023 Musée d'Art et d'Industrie de Saint-Etienne - Utilisation commerciale des images soumise à autorisation -
      Merci de contacter mai.iconotheque@saint-etienne.fr