fusil - fonctionnement à répétition - à silex

fusil

fonctionnement à répétition

à silex

exécutant

; arquebusier

Berselli Giacomo En savoir plus

• Berselli
• Giacomo

1670 : environ

arme - armurerie

fer

fer

; gravé

noyer

; mouluré

fer

; bois

longueur totale (en mm) : 1114

; poids total (en grammes) : 2900

; longueur canon (en mm) : 680

; diamètre canon (en mm) : 13.3

Fusil à silex à répétition par Giacomo Berselli à Bologne, Italie, vers 1670.
Canon en fer, lisse, rond sur toute sa longueur, avec un renflement au tonnerre pour le pas se vissant sur la partie mâle filetée en avant du boîtier de culasse.
Platine à silex en deux parties à corps bombé. Contours soulignés d’un double filet. Gravée d’un écureuil sur l’arrière et signée « BERSELLI A BOLOGNA ». Chien bombé à volutes, gravé d’un lièvre. En arrière du bassinet se trouve une réserve à poudre d’amorce obturée par une portière en fer se soulevant. Elle est gravée d’un faune soufflant dans une trompe. La batterie est ornée d’une volute ajourée. Le boîtier de la culasse rotative est en fer, gravé de rinceaux et fortement renflé pour recevoir le tambour vertical en bronze très légèrement conique, foré dans sa partie médiane d’un réceptacle pour une balle ronde et d’un autre pour la charge de poudre. La périphérie du tambour présente de chaque côté quatre trous pour les ancrages de cames actionnées lors des diverses phases du chargement. A gauche du tambour se trouve le carré sur lequel se fixe la plaque en fer portant le long levier droit actionnant les mécanismes de chargement par rotation et bloqué en position horizontale par un ressort.
Monture en noyer blond ronceux en deux parties, à fût long uni indépendant et crosse moulurée à busc à peine marqué. Les garnitures sont en fer, gravées. Le talon de plaque de couche, articulé par une charnière, se soulève pour accéder aux orifices des magasins pour la poudre et pour les balles, marqués respectivement P( Polvere) et B( balle). La crosse est évidée pour les deux conduits allant du talon jusqu’à sa partie antérieure encastrant le boîtier de culasse. Baguette en bois avec tête en fer, tournée.
Il s’agit d’un modèle « a tutto dietro », à chargement automatique de la poudre de charge, de la balle ronde et de la poudre d’amorce par gravitation, en tenant le canon dirigé vers le sol, et par rotation de la manivelle placée sur le côté gauche du tambour en bronze.
L’inventeur de ce système à répétition n’est pas encore reconnu, ni l’origine vraiment établie : d’aucun avance Giacomo Berselli de Bologne. Wetschgi d’Augsbourg, quant à lui, s’intitulait l’inventeur. Il est certain que les armes les plus prestigieuses avec ce système furent construite par Michele Lorenzoni de Florence à partir de 1680. C’est pourquoi le nom de Lorenzoni est attaché à cette invention qui fut adaptée par de nombreux arquebusiers dans toute l’Europe et connut un curieux renouveau en Angleterre à la fin du XVIIIè siècle.

2003.18.342