fusil - modèle Eclair - à percussion centrale

Désignation

fusil

modèle Eclair

à percussion centrale

Fonction / Rôle de l'auteur

exécutant

; armurier

Clair Frères Jean-Baptiste & Benoit

  • Clair Frères
  • Jean-Baptiste & Benoit

1888 : date de début

; 1890 : date de fin

Collection

arme - armurerie

Matière et technique

damas

acier

; bronzé

noyer

Mesures

longueur totale (en mm) : 1170

; longueur canon (en mm) : 650

; poids total (en grammes) : 3390

; calibre : 16/65

Description analytique

Fusil semi-automatique modèle Eclair fabriqué par les frères Clair à Saint-Etienne vers 1888-1890
Canon lisse, rond, en damas mis en couleur tabac, filetage au tonnerre pour son montage dans le boîtier de culasse. Il est percé d’un trou évent situé à l’aplomb du support soudé du manchon contenant la tête, munie d’un point d’étanchéité, du cylindre à gaz. Ce manchon est fermé par un bouchon à pans. Guidon à lame.
Carcasse en acier bronzé noir, marquée en partie supérieure « Fusil Clair Frères Btés SGDG A St Etienne », sur le côté gauche dans un petit cartouche ovale entouré de faisceaux d’éclairs le monogramme « CF » avec de part et d’autre « Eclair Automatique ». La carcasse est usinée d’ouvertures et de fraisages pour le passage des pièces de manœuvre, d’alimentation et d’éjection. Auget élévateur mobile finissant par un linguet à encoches et dans lesquelles les griffes maintiennent le culot de la cartouche. L’auget élévateur, la came de déverrouillage et la tringle principale sont marqués « N° 12 ». L’arrière du boîtier est fermé par une plaque vissée permettant l’accès au bloc de percussion retenu à gauche par la gâchette. Détente contenue dans la sous-garde monobloc en partie vissée dans le boîtier et sur la crosse. Elle porte le numéro « N°2 ».
Monture en noyer en deux parties, crosse « à l’anglaise » creusée sur toute sa longueur d’un canal servant de magasin à six cartouches. Celles-ci sont poussées par un ressort à spirale muni en tête d’un manchon en bois coiffé d’une bague en cuivre. Petit devant constitué de deux plaquettes vissées entre le boîtier et le cylindre du canon. L’intérieur du garde-main est marqué « E. Durand ». Prises de main quadrillées.
L’emploi de cette arme consiste à la retourner, à effacer le bouton arrêtoir du magasin, à introduire les cartouches puis à actionner manuellement le levier d’armement, une cartouche est ainsi introduite dans la chambre du canon. Une fois le coup parti, les gaz de combustion s’échappent par le trou d’évent et s’engouffrent dans le manchon frappant la tête de piston. Simultanément la pièce mobile du coulisseau heurte la came de culasse, celle-ci s’efface et en la soulevant déverrouille la tringle principale, l’ensemble mobile continue son mouvement arrière, la douille s’éjecte par le haut. Une nouvelle cartouche est dans l’élévateur, elle est chambrée par le retour de la culasse. Le tireur a relâché la détente, la gâchette accroche le bloc de percussion. L’arme est prête pour un nouveau tir.

Numéro d'inventaire

2003.18.429